photographies en argentique


   livre en préparation dans la collection ylorac

Quand on est jeune, rarement on sait ce que l'on veut faire, mais en regard à ma résistance
pour une vie toute tracée et classique, il était évident que j'allais avoir une profession
qui m'amènerait vers un métier visuel. Tous les ingrédients étaient réunis :
L'école bof, la vie familiale compliquée, les amitiés et les amours incertaines.
Ma façon de regarder le monde allait me pousser forcément vers la photographie.
     En 1957, mes 15 ans, ce fut le cas.
              J'ai vu ces pêcheurs sur le quai le d'Anjou de l'ile Saint-Louis, que j'ai pris au départ                  pour des prolétaires, mais étaient en fait de riches propriétaires de l'ile.
Puis, ce fut le choc, pour un parisien ignorant les problèmes de classe, comme moi,
de rencontrer ces Gitans qui eux étaient dans une précarité totale.
Un autre lieu qui me fascinait c'était les gares et les voyageurs comme cette religieuse.
Et aussi notre Fête nationale où là les amours peuvent s'épanouir sans retenue.